En France, l’endométriose touche environ 2 millions de femmes. Son diagnostic complexe peut prendre du temps. Le test salivaire récemment développé par Ziwig simplifie la détection de la maladie, mais il coûte cher. L’Endotest fera l’objet d’une expérimentation complémentaire au sein de 80 établissements de santé pour évaluer la possibilité de la généralisation de son remboursement.
Un dépistage moins contraignant pour les patientes
La difficulté du diagnostic de l’endométriose rend cette procédure particulièrement pénible pour de nombreuses femmes qui en présentent les symptômes. La majorité d’entre elles peuvent passer des années auprès de différents médecins. Outre les examens de routine, les tests sanguins et l’imagerie médicale (échographie et IRM), les patientes peuvent avoir à subir des actes invasifs, notamment la cœlioscopie qui peut être risquée chez certaines. L’errance diagnostique peut s’étaler en moyenne sur 7 ans.
L’Endotest de Ziwig pourrait toutefois changer la donne. Ce test salivaire, rapide et fiable (à 98 %) a déjà reçu l’aval de la Haute Autorité de Santé (HAS). Mais son prix reste un frein pour de nombreuses femmes puisqu’il s’élève à 839 €. Avant d’en généraliser la prise en charge, la HAS a demandé des investigations additionnelles.
Une étude clinique pour envisager la généralisation du remboursement
Les consultations, les analyses et autres actes médicaux dans le cadre du diagnostic coûtent cher. Certains, qui ne sont pas pris en charge par l’Assurance maladie peuvent l’être par l’assurance santé complémentaire de la patiente.
Cette institution a ainsi mis en place un « forfait innovation » dans le cadre d’une nouvelle étude clinique menée dans cet objectif. 25 000 femmes vont pouvoir profiter du remboursement de l’Endotest auprès de 80 établissements de santé. Leur implication dans l’expérimentation va toutefois aussi permettre d’obtenir des informations supplémentaires sur ce test salivaire.
D’ailleurs, les 2 500 premières participantes feront partie d’une étude d’utilité clinique. L’objectif de cette démarche est de diminuer d’au moins 20 % les interventions chirurgicales pour le diagnostic. De plus, une étude à mi-parcours sera réalisée avec les résultats obtenus sur la moitié de cette portion de population (soit 1 250 femmes) afin de voir si les données recueillies permettent d’envisager la généralisation du remboursement.
À retenir
- L’endométriose fait partie des maladies dont le diagnostic complexe peut prendre plusieurs années (7 en moyenne).
- Le test salivaire Endotest simplifie la détection de l’affection, mais son prix demeure hors de portée de nombreuses patientes (839 €).
- La HAS a demandé une étude complémentaire pour s’assurer de la faisabilité de la prise en charge de l’Endotest.
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