La vaccination des garçons contre les papillomavirus : une nécessité cruciale

La vaccination des garçons contre les papillomavirus est cruciale pour endiguer leur propagation. Chaque année, plus de 6 000 nouveaux cas de cancer sont imputables à ces virus. Le gouvernement français a lancé une campagne de vaccination gratuite pour les élèves de 5^e, visant à vacciner au moins 30 % d’entre eux d’ici la fin de l’année scolaire.

Les papillomavirus, une menace pour les deux sexes

Initialement associés aux problèmes féminins, les papillomavirus humains affectent également les hommes.

Une récente étude révèle que plus de 30 % des hommes de plus de 15 ans sont porteurs de ces virus, dont certains sont potentiellement oncogènes.

Les papillomavirus humains sont les principales infections sexuellement transmissibles, se propageant par contact avec la peau et les muqueuses.

La vaccination contre les papillomavirus est seulement fortement recommandée, elle n’est pas obligatoire.

Elle est ainsi conseillée depuis 2007 aux filles de 11 à 14 ans et, depuis 2021, elle s’adresse également aux jeunes garçons de 11 à 14 ans. Un rattrapage est possible jusqu’à 26 ans pour les homosexuels.

Une campagne généralisée visant à faciliter la vaccination des élèves de 5^e dans les écoles est également prévue, avec l’accord des parents. L’objectif est de vacciner au moins 30 % d’entre eux d’ici la fin de l’année scolaire. En ce qui concerne les enfants âgés de 11 à 14 ans, l’objectif est d’atteindre un taux de couverture vaccinale de 80 % d’ici 2030.

La vaccination des garçons contre les papillomavirus est essentielle pour enrayer leur propagation, responsable de plus de 6 000 nouveaux cas de cancer chaque année.

La vaccination, un bouclier efficace contre les papillomavirus

Pour rappel, des études ont montré que le vaccin est efficace pour prévenir les lésions précancéreuses et les cancers, et il est pris en charge à 65 % par l’Assurance maladie, le reste étant remboursé par l’assurance santé.

Une étude suédoise réalisée en 2020 sur le cancer du col de l’utérus a par exemple relevé que les participantes qui avaient reçu le vaccin avant 17 ans avaient dix fois plus de chance d’éviter le cancer que celles qui n’avaient pas été vaccinées.