Atténuées par les mesures sanitaires liées à la Covid-19, les infections à entérovirus sont reparties à la hausse depuis 2022. L’épidémie estivale qui en résulte atteint presque le niveau enregistré avant la crise. Quelles sont ces maladies et comment s’en prémunir ?
Les infections à entérovirus : une petite définition pour mieux comprendre
Le terme « infections à entérovirus » désigne des maladies provoquées par un groupe composé de plusieurs souches virales. On dénombre aujourd’hui une douzaine d’espèces qui peuvent toucher différentes parties du corps. Ces espèces se subdivisent encore en sérotypes, expliquant la grande diversité des symptômes des maladies qui y sont associées. Parmi ces différentes souches, le virus de la poliomyélite bénéficie d’un classement à part à cause de sa gravité.
Les infections à entérovirus sont généralement bénignes avec des manifestations comme la fièvre, les maux de tête, la toux, les aphtes, les éruptions cutanées… Cependant, elles peuvent parfois provoquer des pathologies plus sérieuses comme la méningite ou la maladie de Bornholm, notamment pour les personnes les plus vulnérables comme les enfants ou les seniors. La phase épidémique des infections à entérovirus se situe généralement durant la période estivale et au début de l’automne.
Le renforcement de l’hygiène pour minimiser la transmission
Les entérovirus et le virus de la méningite se transmettent généralement par contact. La mise en place des gestes barrière durant la pandémie de la Covid-19 a ainsi permis de réduire considérablement le nombre de cas. Néanmoins, depuis 2022, les autorités sanitaires constatent une recrudescence des contaminations.
Selon Santé Publique France, l’année 2023 a connu 2339 cas d’infections, contre 2720 en moyenne entre 2016 et 2019.
Avec un peu plus de 1500 cas détectés, la méningite retrouve également son niveau d’avant 2020.
Pour minimiser la transmission des germes, la HAS recommande le renforcement des gestes d’hygiène, comme le lavage régulier des mains ou encore le nettoyage des différentes surfaces à l’eau savonneuse ou avec un liquide désinfectant (table, évier, lavabo, sol, rampes…).
Ces gestes sont d’autant plus importants en présence de personnes fragiles et immuno-déprimés (nourrissons, enfants, femmes enceintes, seniors…). Le traitement est uniquement symptomatique et ne doit surtout pas inclure des antibiotiques. Le choix d’une complémentaire santé adaptée est alors important afin de prendre en charge vos frais santé si vous en avez le besoin.
À retenir
- Les infections à entérovirus sont en hausse et atteignent presque le niveau d’avant-Covid.
- Les maladies sont souvent sans gravité, mais peuvent être graves pour les plus fragiles.
- Les cas ne doivent pas être traités aux antibiotiques.
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