Selon les chiffres communiqués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 600 millions de personnes à travers le monde sont touchées par l’arthrose, dont 7 millions de Français. Le traitement est essentiellement symptomatique. La découverte de nouveaux biomarqueurs laisse présager une prise en charge précoce de cette pathologie.
Des biomarqueurs qui peuvent être détectés huit ans avant les symptômes
Les douleurs chroniques occasionnées par l’arthrose figurent parmi les principales causes de sédentarité auprès des personnes âgées. En outre, elles entraînent des affections opportunes comme les troubles cardiovasculaires ou le diabète. Au final, le coût de l’arthrose pour l’Assurance maladie et les organismes de mutuelle santé est élevé, en plus de l’inconfort que les patients vivent au quotidien.
Pour une meilleure prise en charge, une détection au plus tôt est essentielle. Or, la maladie n’est généralement diagnostiquée qu’avec l’apparition des douleurs. L’identification de nouveaux biomarqueurs au cours d’une étude menée auprès de 200 femmes britanniques donne l’espoir d’une détection en amont. En effet, des protéines ont été découvertes en concentration élevée chez les patientes prédisposées. Ces éléments pro-inflammatoires sont impliqués dans la dégradation de l’articulation du genou. Ainsi, il est possible de prédire l’apparition de l’arthrose jusqu’à huit ans avant les premiers symptômes.
Une détection précoce pour faciliter la prise en charge
Les douleurs de l’arthrose sont généralement soignées par la prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires. Néanmoins, ces traitements sont parfois insuffisants pour retrouver une qualité de vie normale. La découverte des biomarqueurs permettrait donc d’agir en amont.
Cela passe entre autres par le respect d’une alimentation équilibrée. La perte de poids est également conseillée pour les personnes en surpoids. De plus, il faudra adopter un mode de vie plus dynamique, avec des activités qui préservent les articulations.
Ces mesures retarderont considérablement l’apparition des symptômes.
L’étude publiée dans la revue Science Avances doit être validée par d’autres recherches. En effet, les biomarqueurs découverts ne sont pas spécifiques à l’arthrose et devront donc être confirmés. De plus, une marge d’erreur de l’ordre d’un patient sur quatre est encore observée auprès du panel.
À retenir
- Des biomarqueurs de l’arthrose ont été découverts lors d’une étude sur 200 femmes britanniques.
- Il serait possible de détecter la maladie huit ans avant les premiers symptômes.
- Une détection précoce permet d’adopter des actions préventives.
- L’étude est à confirmer par d’autres recherches pour être pleinement validée.
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