Alors que les JO 2024 approchent à grands pas, l’excitation monte, mais les risques sanitaires planent. Brassage de populations, chaleur accablante et moustiques vecteurs de maladies constituent un danger qui pourrait menacer la santé des participants et des spectateurs.
IST en embuscade : le revers sombre des festivités
L’afflux massif de personnes pendant les JO 2024, avec son lot de rencontres et de relations fugaces, crée un terrain fertile pour la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST).
Les professionnels de la santé tirent la sonnette d’alarme en rappelant que les chiffres européens sont déjà en augmentation de toutes les IST. Or, durant les jeux, ce sera une partie de la population mondiale qui va se mélanger, pouvant potentiellement accroître les risques.
20 000 préservatifs féminins et 200 000 masculins seront disponibles au village olympique, gratuitement, sans besoin de mutuelle santé, accompagnés de dépliants et d’affiches de prévention. Des programmes de dépistage du VIH sont également prévus. Mais face à l’ampleur du risque, ces mesures semblent insuffisantes.
Moustiques, canicule et Covid : l’épée de Damoclès
Le moustique tigre, vecteur de maladies comme la dengue, représente une menace supplémentaire. La présence de l’Aedes albopictus dans 71 départements français, dont ceux accueillant les JO, accroît le risque d’une flambée de dengue.
Le spectre du Covid et d’autres affections émergentes, comme la variole du singe, plane également sur l’événement. La canicule, possible durant l’été, pourrait aggraver la situation en fragilisant les personnes âgées et les malades chroniques.
Hôpitaux sous tension : un système de santé à bout de souffle
Pour faire face à l’afflux de patients, les hôpitaux de Paris prévoient des renforts dans 80 services, soit 800 équivalents temps plein, ainsi qu’une prime pour le personnel soignant. Mais les syndicats s’inquiètent d’une surcharge de travail dans un système déjà fragilisé.
Mireille Stivala, secrétaire générale CGT Santé Action Sociale, souligne que « la préparation de ces JO ne doit pas faire oublier que le système de santé en France est désormais catastrophique, tant pour les patients, que pour le personnel ».
À retenir
- Les JO 2024 approchent et, avec eux, le risque de propagation d’infections sexuellement transmissibles, de maladies transmises par les moustiques et d’autres maladies comme le Covid.
- La chaleur accablante pourrait également aggraver la situation.
- Alors que le système de santé français est déjà fragilisé, les professionnels s’inquiètent de la surcharge de travail que cet événement pourrait engendrer.
- Des mesures de prévention ont été mises en place, mais leur efficacité est remise en question.
- La gestion efficace des risques sanitaires devient donc cruciale pour garantir la sécurité et le succès de cet événement planétaire.
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