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Publié le 29 octobre 2024

Le risque de propagation mondiale de l’épidémie de variole du singe apparue en Afrique n’est pas à écarter. Comme de nombreux pays qui ne sont pas encore touchés, la France a instauré des précautions pour une prise en charge optimale de la situation en prévention de l’arrivée de la maladie sur son territoire.

L’état de vigilance maximale est décrété

L’épidémie de mpox a pris des proportions inquiétantes sur le continent africain. La situation en République démocratique du Congo a déjà conduit l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à décréter une urgence de santé publique de portée internationale.

En France, Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire, a décidé de mettre le système de santé du pays en « état de vigilance maximale ». Cette mesure a été prise après l’annonce par la Suède et le Pakistan de la présence du virus mpox Clade 1b sur leur territoire. Ce nouveau variant du Clade 1 a un taux de morbidité et de mortalité plus élevé que les autres souches actuellement connues.

Gabriel Attal a également déclaré l’instauration de mesures d’information et de recommandations nouvelles à titre préventif.

Elles sont spécifiquement destinées aux individus amenés à se déplacer dans les localités à haut risque. Les responsables de la santé ont aussi été appelés à se prononcer sur la possibilité de vaccination des personnes exposées.

Le mpox Clade 2 circule toujours

En 2022, la souche Clade 2 de la variole du singe avait engendré une épidémie modérée. Ce variant continue de se propager, à une vitesse moindre toutefois. En France, plus d’une centaine de cas, bénins pour la plupart, a été enregistrée sur le premier semestre de cette année. 5 patients ont dû être admis en milieu hospitalier à cause des fortes douleurs, de quelques complications ou encore de maladie associée au mpox, rendant le traitement difficile.

La prise en charge des personnes infectées se fait principalement avec un antiviral, le tecovirimat, pour les cas jugés graves. Mais en principe, la guérison spontanée survient entre 15 et 30 jours. Les soins sont généralement remboursés par l’Assurance maladie et la complémentaire santé des patients. À titre de prévention, la vaccination reste recommandée pour les personnes à risques.

À retenir

  • L’épidémie de monkey pox s’étend progressivement hors du continent africain.
  • Gabriel Attal a placé le système de santé français en « état de vigilance maximale ».
  • L’OMS a également lancé le niveau d’alerte maximale face à la propagation de la variole du singe et des risques de pandémie.
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