Véritable fléau occasionné par le consumérisme, la fast fashion incite certaines marques à référencer plusieurs milliers de nouveaux articles chaque jour. Cette stratégie aboutit à un désastre écologique majeur. Les associations mettent également en exergue des conséquences néfastes sur la santé. Pour freiner le phénomène, les parlementaires discutent d’un système de bonus-malus.
Fast fashion : un coût environnemental désastreux
En une quinzaine d’années, la production textile pour la fast fashion a doublé. La société Shein et d’autres noms du fast fashion ont aujourd’hui l’habitude de sortir plusieurs milliers de nouveaux modèles… par jour, permettant aux consommateurs de changer de garde-robe toutes les deux semaines. Nous sommes bien éloignés du fonctionnement saisonnier de la mode traditionnelle, bien que ce secteur soit déjà critiqué pour la fréquence de son renouvellement.
Selon l’organisme international Oxfam, cette explosion se traduit par 4 milliards de tonnes de CO2 générées.
Une analyse effectuée par la branche allemande de Greenpeace a par ailleurs mis en évidence que 32 % des articles de la marque Shein, leader du secteur, contiennent des substances toxiques.
Dans le futur, les organismes de prévoyance santé pourraient bien inclure des exclusions « fast fashion » dans leur contrat de mutuelle, tant le risque est grand.
La mode éphémère visée par de nouvelles propositions de loi
Selon une enquête des Amis de la Terre, Shein comptabiliserait jusqu’à 500 000 références sur son site web. Il faut ajouter à cela plus de 7000 nouveaux articles publiés chaque jour.
À l’heure où les Européens jettent 11 kg de textile annuellement, les pratiques sur ce marché entravent clairement la volonté des pays à minimiser l’impact écologique des différents secteurs industriels.
En conséquence, l’une des propositions de loi visant la fast fashion est d’instaurer une interdiction de publicité pour les entreprises concernées. La discussion porte également sur la mise en place d’une pénalité progressive pouvant atteindre 10 euros par article. Un autre texte souhaite imposer une surtaxe de 5 euros par produit référencé auprès d’une marque de mode éphémère. Le vote du 14 mars dernier a permis d’obtenir l’unanimité.
À retenir
- Le fast fashion génère 4 milliards de tonnes de CO2 chaque année.
- Certains articles contiennent des composants toxiques.
- De nouvelles propositions de loi sont à l’étude au Parlement.
- Les articles de fast fashion peuvent faire l’objet d’une pénalité.
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