Endotest : le test de l’endométriose bientôt remboursée par l’Assurance Maladie

Face à l’endométriose qui touche aujourd’hui une femme sur 10 en France, peu de solutions permettent une détection fiable et rapide. Dernièrement, la Haute Autorité de la Santé a émis un avis positif pour la diffusion précoce afin de vérifier l’efficacité clinique du test salivaire Endotest développé par l’entreprise française Ziwig.

Un test salivaire pour faciliter la détection de cette affection de longue durée

Maladie chronique pouvant induire de fortes douleurs, l’endométriose peut également provoquer des problèmes d’infertilité. Actuellement, sa détection est particulièrement difficile et entraîne parfois une errance médicale pouvant durer jusqu’à 10 ans. Cela est non seulement décourageant pour la femme, mais peut en outre retarder les remboursements de mutuelle. Un diagnostic précis est alors nécessaire pour maximiser l’efficacité des traitements prescrits.

Au cours des dernières années, l’entreprise française Ziwig a mis en place un test salivaire dénommé Endotest. La Haute Autorité de la Santé s’est auto-saisie pour proposer à l’évaluation ce diagnostic non invasif afin de vérifier son efficacité. Pour les femmes sélectionnées pour effectuer le test, la dépense est entièrement prise en charge. Par ailleurs,

En cas de résultats probants, l’Assurance Maladie pourra prendre le relais du remboursement.

Actuellement, le budget est prélevé sur le forfait innovation.

Un test à effectuer par des professionnels

À la différence d’un test glycémique ou d’un autodiagnostic pour détecter la maladie de Lyme, le test salivaire Endotest ne peut être effectué par un professionnel de la santé. En effet, il fonctionne sur le principe d’un séquençage des ARN contenus dans la salive. Les données sont alors traitées par un laboratoire centralisé qui se chargera par la suite d’expédier les résultats après quelques jours.

Le coût est néanmoins prohibitif, à 800 euros par test.

Pour minimiser le risque d’utilisation inapproprié du test, la décision a été prise de ne pas confier sa réalisation par la patiente. De plus, il ne sera proposé que si le processus de diagnostic est complexe et entraîne une errance médicale. L’objectif sera entre autres d’éviter une cœlioscopie qui est une chirurgie sous anesthésie générale. En effet, c’est actuellement le type d’intervention programmé si les échographies et IRM pelviennes ont échoué.

À retenir

• L’entreprise française Ziwig a fabriqué un test salivaire pour détecter plus facilement l’endométriose.
• La HAS a validé un programme de remboursement précoce afin de vérifier l’efficacité clinique du produit.
• La technologie du test se base sur le séquençage de l’ARN en laboratoire.