Les allergies au pollen font partie des calvaires de millions de Français. Dès les premières floraisons et jusqu’à la fin de l’été, les personnes qui y sont sujettes doivent en subir les désagréments. Le nombre de ces dernières enregistre toutefois une augmentation sensible depuis plusieurs décennies. Des mesures peuvent être envisagées pour limiter les poussées.
Une situation pénible pour ceux qui y sont sujets
Les plantes qui fleurissent dès la fin de l’hiver, les graminées tout au long de l’été et les herbacées jusqu’à l’arrivée de l’automne… pendant près de 9 mois, les facteurs qui déclenchent les crises d’allergies au pollen se succèdent. Les individus qui souffrent de cette affection chronique doivent subir toutes sortes de désagréments qui peuvent impacter fortement leur vie quotidienne : démangeaison dans le nez (qui coule ou se bouche) et dans la sphère ORL (palais, gorge, oreilles), yeux rouges et qui pleurent, toux, crises d’asthme, etc.
Les traitements sont essentiellement symptomatiques, mais une désensibilisation (qui dure plusieurs mois ou années) peut aussi être envisagée. Les coûts de cette dernière pouvant être élevés, le reste à charge après remboursement de l’Assurance maladie sera généralement payé par l’assurance santé complémentaire du patient.
Une hausse notable des cas
D’après les chiffres officiels, environ un tiers de la population de l’Hexagone souffre d’une allergie au pollen. Le nombre de personnes qui développent cette maladie est en nette progression depuis les trois dernières décennies. Ainsi 30 % des adultes et 20 % des enfants subissent chaque année des poussées plus ou moins sévères. Dans les années 1990, cette proportion n’atteignait pas 5 %.
Le changement climatique constitue l’une des principales causes de cette hausse. En effet, le réchauffement général des températures contribue à la floraison prématurée des plantes. Par ailleurs, les Français passent nettement plus de temps en intérieur de sorte qu’ils développent une plus grande sensibilité aux pollens et aux poussières en plein air.
Les spécialistes de la santé recommandent quelques mesures simples pour limiter les crises : ne pas s’exposer en cas de pics de pollen, se laver les cheveux avant le coucher, bien ventiler le logement le matin et en soirée, se nettoyer le nez fréquemment, etc., et consulter un médecin si le besoin s’en fait ressentir.
À retenir
- Les allergies au pollen concernent près du tiers de la population française.
- D’environ 5 % il y a trente ans, la proportion des personnes qui en souffrent est passée à 30 % chez les adultes et 20 % pour les enfants.
- La période délicate pour les allergiques au pollen s’étale du début du printemps à la fin de l’automne.
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