La méningite est causée par des bactéries (les méningocoques), des virus ou des champignons. D’après l’Institut Pasteur, le nombre de cas liés à la forme bactérienne suit une courbe ascendante depuis 2022. Sans une prise en charge adaptée, cette maladie est potentiellement fatale. La vaccination reste le moyen de prévention recommandé par les autorités sanitaires.
Une infection potentiellement mortelle, mais guérissable
La méningite bactérienne est une infection invasive qui touche les membranes enveloppant le cerveau et la moelle épinière. Elle provoque de la fièvre, des vomissements, un affaiblissement général, des symptômes neurologiques divers. Dans les cas les plus graves, elle peut conduire au coma et au décès du patient. La maladie est cependant parfaitement guérissable par antibiothérapie et avec une prise en charge précoce et adaptée. Elle peut néanmoins laisser des séquelles plus ou moins sérieuses chez les personnes fragiles ou en cas de retard de la mise en route des traitements.
Une hausse du nombre de cas depuis 2022
La période post-Covid a été propice à la propagation des bactéries responsables des infections invasives à méningocoque. Selon les chiffres de l’Institut Pasteur, depuis 2022, le nombre de cas déclarés a augmenté de manière inquiétante.
D’après Muhamed-Kheir Taha, responsable du Centre national de référence (CNR) des méningocoques de cet organisme, 571 infections ont été enregistrées en 2024, contre 530 l’année précédente.
Au cours du premier mois de 2025, 93 malades ont été recensés (+29 par rapport à janvier 2023). L’Institut Pasteur prévoit une poursuite de la tendance haussière sans la prise de mesures adaptées.
La vaccination reste la meilleure prévention
La recrudescence des infections invasives à méningocoque de ces dernières années est aussi due en partie à la baisse de vigilance de la population. Si la vaccination demeure la solution de prévention de référence, les Français l’ont négligée, notamment pendant la période de la pandémie et après. Pour l’Institut Pasteur, elle constitue l’option à privilégier pour se protéger efficacement.
De plus, l’Assurance maladie la rembourse à hauteur de 65 %, la mutuelle santé complémentaire du patient payera le reste. La vaccination des nourrissons contre les méningocoques B et C est d’ailleurs obligatoire depuis janvier.
À retenir
- Depuis 2022, la France connait une hausse notable du nombre d’infections invasives à méningocoque.
- La vaccination contre la méningite constitue le moyen de protection à privilégier. Si elle n’est pas imposée pour les adultes, elle est désormais obligatoire pour les nourrissons, contre les méningocoques B et C notamment.
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