Les tiques, ces petits acariens souvent associés à la maladie de Lyme, s’avèrent être des porteurs d’agents pathogènes bien plus variés qu’on ne le pensait. Une étude récente a mis en lumière l’existence de nouvelles bactéries transmises par ces arthropodes hématophages, dont certains constituent un risque réel pour la santé humaine.
Des analyses poussées pour des découvertes majeures
Si plus de 900 espèces de tiques peuplent notre planète, seules quelques dizaines s’attaquent à l’homme. Pour mieux comprendre ces redoutables parasites, les chercheurs se sont tournés vers la faune sauvage, souvent négligée dans les études sur les tiques.
En Guyane, l’équipe a collecté des tiques sur plus de 20 espèces animales différentes, du fourmilier au paresseux, révélant ainsi une diversité bactérienne insoupçonnée.
Grâce à des techniques de séquençage à haut débit, les scientifiques ont pu identifier un nombre important de bactéries parmi les échantillons récoltés.
10 % d’entre elles appartiennent aux genres Anaplasma et Ehrlichia, connus pour causer des maladies affectant les globules rouges ou blancs. Plus étonnant encore, l’analyse a permis de détecter la présence de trois nouvelles espèces bactériennes jamais décrites auparavant.
Un cas concret : un chercheur d’or victime d’une bactérie inconnue
L’une de ces nouvelles bactéries a été identifiée dans le sang d’un chercheur d’or tombé malade en Guyane. Malgré une batterie de tests médicaux, la cause de son infection restait un mystère. Heureusement, un traitement antibiotique lui a permis de guérir. Ce cas illustre le danger réel posé par ces nouvelles bactéries, pour lesquelles la transmission à l’homme est désormais avérée.
Cette découverte met en lumière l’immensité des pathogènes transmissibles encore inconnus, d’autant plus dans des zones comme la Guyane qui ne représente qu’un pour cent de la surface de la forêt amazonienne.
La multiplication des contacts entre l’homme et ces environnements sauvages accroît le risque de zoonoses, d’où l’importance de poursuivre les recherches et de mettre en place des mesures de prévention adaptées.
Dans ce contexte de menaces sanitaires grandissantes, la souscription à une mutuelle complémentaire est plus que jamais recommandée. En effet, cette couverture permet de bénéficier d’une prise en charge des frais médicaux non couverts par le régime obligatoire, comme les analyses approfondies nécessaires à l’identification de nouvelles pathologies.
De plus, certains contrats de complémentaire santé proposent des garanties spécifiques pour les personnes voyageant à l’étranger, incluant le remboursement des frais liés aux maladies tropicales.
À retenir
- Une étude récente a révélé l’existence de nouvelles bactéries véhiculées par les tiques, posant un risque pour la santé humaine.
- Des analyses poussées ont permis d’identifier plusieurs nouvelles espèces bactériennes, dont certaines ont été trouvées chez des animaux en Guyane.
- La découverte d’une bactérie inconnue chez un chercheur d’or en Guyane souligne la nécessité de poursuivre les recherches et de renforcer les mesures de prévention.
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