Alors que le cancer était autrefois considéré comme une maladie des seniors, une nouvelle réalité se dessine : les cas augmentent de façon alarmante chez les moins de 50 ans. Cette tendance, observée à travers le monde, soulève de nombreuses questions et inquiétudes.
Une augmentation fulgurante
Entre 1990 et 2019, le taux de cancers a quasiment doublé chez les individus de moins de 50 ans, soit une hausse de +80 %. Cette flambée concerne particulièrement les pays développés et se traduit par une augmentation de +28 % des décès par cancer dans cette tranche d’âge.
Parmi les types de cancer les plus fréquents figurent les cancers gastro-intestinaux (colon, œsophage, foie). Ils représentent la première cause de mortalité par cancer chez les hommes en dessous de 50 ans et la seconde pour les femmes, derrière le cancer du sein.
En France, des chiffres préoccupants
En 2023, 433 136 nouveaux cas de cancer ont été recensés en France, soit deux fois plus qu’en 1990. Il reste la première cause de mortalité, avec 157 400 décès annuels.
Si les cancers du sein, de la prostate, du poumon, du côlon et du rectum sont les plus fréquents, ceux du système nerveux central, du poumon, du foie et du pancréas présentent les pronostics les plus sombres.
Des causes complexes et incertaines
Les causes de cette flambée des cancers chez les jeunes adultes restent encore inconnues. Plusieurs hypothèses sont avancées, notamment l’exposition accrue aux facteurs de risque connus, tels que le tabagisme, l’alcool et l’obésité, à un plus jeune âge que les générations précédentes. L’épidémie d’obésité apparue depuis les années 1980 est particulièrement pointée du doigt.
D’autres pistes évoquent l’apparition de nouveaux cancérogènes, comme les produits chimiques, les microplastiques ou les nouvelles drogues, mais les données scientifiques restent insuffisantes pour les confirmer.
Dépistage précoce : un outil crucial
En attendant d’identifier les causes profondes de cette flambée, le dépistage précoce demeure un outil essentiel pour améliorer les chances de survie.
Aux États-Unis, l’âge recommandé pour le dépistage du cancer colorectal a été abaissé à 45 ans. En France, il reste fixé à 50 ans, mais certains spécialistes plaident pour un abaissement.
Pour l’instant, si l’analyse est entièrement prise en charge par l’Assurance maladie, le prélèvement ne l’est qu’à 70 %, et il faut donc souscrire un contrat de mutuelle adapté pour bénéficier d’un remboursement intégral.
À retenir
- Les cas de cancer en dessous de 50 ans ont pratiquement doublé en 30 ans.
- La hausse est particulièrement alarmante pour les cancers gastro-intestinaux.
- Les causes exactes de cette flambée restent inconnues.
- Néanmoins, l’exposition accrue à des facteurs de risque comme l’obésité et l’apparition de nouveaux cancérogènes fait partie des hypothèses avancées.
- Le dépistage précoce demeure un outil crucial pour améliorer les chances de survie, avec un âge d’entrée abaissé à 45 ans aux États-Unis pour le cancer colorectal.
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