L’exposition à la pollution de l’air pendant la grossesse constitue un enjeu croissant de santé publique. Des chercheurs de l’Inserm ont récemment mis en lumière un mécanisme clé par lequel les particules atmosphériques affectent le fœtus : l’épigénétique du placenta. Leurs découvertes révèlent des impacts différenciés selon le sexe du bébé, ouvrant la voie à une meilleure compréhension des effets à long terme de la Dégradation de la qualité de l’air sur la santé des enfants.
Vulnérabilité du placenta face aux polluants
Le placenta, organe vital assurant la liaison entre la mère et le fœtus, joue un rôle essentiel dans la protection du bébé contre les infections. Cependant, il s’avère également être une cible sensible aux polluants atmosphériques. Une étude menée par l’Inserm sur plus de 1500 femmes enceintes a démontré que l’exposition au dioxyde d’azote (NO2) et aux particules fines (PM2,5 et PM10) altère l’expression des gènes dans le placenta.
Des effets épigénétiques sur le développement du fœtus
L’épigénétique, ensemble des mécanismes régulant l’expression des gènes sans altérer leur séquence d’ADN, revêt une importance cruciale dans le développement fœtal. Les chercheurs ont constaté que :
Les polluants de l’air perturbent ces mécanismes, en particulier la méthylation de l’ADN, ce qui impacte la régulation des gènes associés au développement du système nerveux, du système immunitaire et du métabolisme.
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Un impact différencié selon le sexe du bébé
L’analyse met également en lumière une disparité dans les impacts de la pollution atmosphérique selon le sexe du fœtus. Chez les garçons, les altérations épigénétiques sont plus importantes au cours du premier trimestre de la grossesse, affectant principalement les gènes associés au développement du système nerveux et cognitif. Cette constatation pourrait éclairer la corrélation croissante entre l’exposition prénatale à la pollution de l’air et les troubles neuro-développement aux chez les garçons.
En revanche, chez les filles, les modifications épigénétiques sont plus marquées en fin de grossesse, affectant les gènes impliqués dans le développement fœtal et la régulation du stress oxydatif. Ces altérations pourraient augmenter les probabilités de maladies chroniques métaboliques telles que l’hypertension, le diabète ou l’obésité à l’âge adulte, et accroître le risque de fausse couche ou de pré-éclampsie chez la mère.
Les chercheurs projettent de surveiller la santé des enfants après la naissance afin d’évaluer les conséquences à long terme de ces modifications épigénétiques. Une compréhension approfondie de l’impact de la pollution de l’air sur le développement fœtal s’avère essentielle pour prévenir les effets néfastes sur la santé des nouveau-nés.
À retenir
- L’exposition à la pollution atmosphérique durant la grossesse suscite des préoccupations croissantes en matière de santé publique.
- Des chercheurs de l’Inserm ont identifié un mécanisme clé par lequel les polluants affectent le fœtus via l’épigénétique placentaire.
- Leurs découvertes soulignent des impacts différenciés selon le sexe du bébé, nécessitant une surveillance postnatale pour évaluer les conséquences à long terme et prévenir les risques pour la santé des nouveau-nés.
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