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Publié le 16 janvier 2024

Le débat sur l’intégration des pratiques de soins non conventionnelles (PSNC) dans le système de santé divise les experts. Deux tribunes publiées par Le Figaro présentent des points de vue opposés. D’un côté, les critiques dénonçant les dérives, de l’autre, les partisans avançant certains bénéfices.

L’état actuel du débat

Depuis la mise en place d’un comité gouvernemental en juin dernier, le débat sur les PSNC est plus vif que jamais.

D’un côté, le collectif No FakeMed et divers acteurs du domaine médical contestent l’intégration des médecines complémentaires, soulignant les risques associés. De l’autre, le CUMIC, représentant des professeurs de médecine, plaide pour une approche plus inclusive et régulée des PSNC.

Prudence face aux pratiques douteuses pour les détracteurs

Le collectif No FakeMed insiste sur la nécessité de rejeter les PSNC, souvent appelées médecines douces. Cela en raison de leur manque d’efficacité prouvée et des risques associés, hormis certaines telle que l’hypnose, dont les effets bénéfiques, comme les limites, ont été clairement démontrés.

Ils mettent en garde contre l’utilisation inappropriée de ces méthodes, dont la plupart nécessitent une mutuelle santé pour être remboursés à 100 %, soulignant les dérives sectaires, les escroqueries, et les conséquences indésirables graves.

Selon eux, « la priorité est de préserver la qualité des soins en évitant l’intégration forcée de pratiques douteuses dans le système de santé ».

Encadrement rigoureux pour un accès sécurisé pour les « pro »

Les partisans, représentés par le CUMIC, reconnaissent le succès croissant des PSNC, mais insistent sur la nécessité d’un encadrement strict. Ils plaident en faveur de l’intégration sécurisée de certaines PSNC, soulignant les bénéfices potentiels dans des indications spécifiques.

Leur position met l’accent sur un usage inapproprié des PSNC, plus que sur des pratiques illusoires, voire dangereuses. Ils militent pour une réglementation rigoureuse, une formation adéquate des praticiens, une communication transparente et le développement de services hospitaliers intégratifs. Ils prônent une approche pragmatique pour réduire les risques liés aux PSNC.

À retenir

  • Le Figaro expose une controverse intense sur l’adoption des pratiques de soins non conventionnelles (PSNC) dans le système de santé.
  • D’un côté, les détracteurs, dont No FakeMed, mettent en garde contre les risques et dérives des médecines complémentaires.
  • De l’autre, le CUMIC plaide pour un encadrement rigoureux et l’intégration sécurisée de certaines PSNC, soulignant leurs bénéfices potentiels.
  • La polarisation du débat met en lumière des enjeux cruciaux liés à la réglementation et à la confiance dans les méthodes alternatives.
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