La campagne de vaccination antigrippale en France se heurte à d’importantes difficultés, caractérisées par des performances insatisfaisantes. Les chiffres actuels sont nettement en deçà de ceux enregistrés à la même période l’an dernier, ce qui a incité le ministre de la Santé à émettre un appel pressant à la mobilisation pour éviter des conséquences graves.
Baisse de la couverture vaccinale
Alors que l’hiver s’installe, trois régions françaises, à savoir l’Île-de-France, Auvergne–Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, ont déjà atteint le stade pré-épidémique de la grippe depuis le 29 novembre, selon les données de Santé publique France. Devant cette menace, le ministre de la Santé redoute une propagation accrue du virus à d’autres régions.
De leur côté, les principaux syndicats de pharmaciens, la FSPF et l’USPO, alertent sur la « baisse de 8 % du nombre de personnes vaccinées sur un an, soit environ 600 000 individus en moins », d’après les données de la société IQVIA.
Désintérêt, logistique défaillante et influence du contexte pandémique
Le ralentissement de la vaccination contre la grippe en France trouve son explication dans une combinaison de facteurs.
- Le désintérêt des Français face aux incitations vaccinales est avancé par le syndicaliste Philippe Besset, renforcé par la perception limitée des bénéfices immédiats des injections.
- Par ailleurs, le président de l’USPO, Pierre-Olivier Variot, pointe du doigt une planification hâtive, où les bons de vaccination sont délivrés un mois avant le début de la campagne, ce qui peut entraîner des oublis.
- Enfin, l’ombre de la campagne contre le Covid, qui a connu un succès plus marqué, aurait contribué à accentuer ce phénomène.
En période d’épidémie de grippe, une assurance santé fiable devient un rempart essentiel. Elle offre une sécurité financière contre les frais médicaux inattendus, facilite l’accès aux soins et couvre souvent les dépenses liées aux vaccins.
Des enjeux critiques
Avec seulement 8 millions de doses délivrées en 50 jours, la situation est alarmante. Autorités sanitaires et spécialistes craignent les répercussions multiples du retard de vaccination.
Selon Philippe Besset, une diminution de 600 000 personnes traitées pourrait entraîner jusqu’à un millier d’hospitalisations supplémentaires et 300 à 400 décès, surtout en cas d’épidémie similaire à celle de 2022.
Face à ce scénario, un appel pressant à la mobilisation est lancé par les autorités, lesquelles insistent également sur la « nécessité d’une communication renforcée et d’une vigilance accrue des professionnels de santé ».
À retenir
- La campagne de vaccination antigrippale en France fait face à des défis majeurs avec une baisse de 8 % des doses injectées par rapport à l’année précédente.
- Trois régions sont déjà en phase pré-épidémique. Le désintérêt du public, une planification hâtive, et l’ombre de la vaccination contre le Covid sont des facteurs contribuant au ralentissement.
- Les autorités alertent sur les conséquences potentielles, estimant qu’une diminution de 600 000 vaccinations pourrait entraîner jusqu’à un millier d’hospitalisations supplémentaires et 300 à 400 décès.
- Un appel à la mobilisation et une communication renforcée est lancé.
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